L ’OL. L ’Olympique Lyonnais à l ’entraînement, supervisé par Gérard Houllier, anciennement entraîneur de l ’équipe de Liverpool.
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Nat : Votre meilleur souvenir de Liverpool ?
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Houllier : Oh ! Il y en a eu beaucoup, mais je pense que l ’année où on a gagné les trois... les trois coupes et en particulier donc en finale, en victoire de la coupe UEFA, c ’était... c ’était vraiment un très beau souvenir. Oui.
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Nat : Ça vous manque de parler anglais ?
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Houllier : Ça me manque de parler anglais. J ’aime beaucoup la mentalité anglaise. J ’aime beaucoup... la mentalité des joueurs anglais... des clubs anglais... des supporters anglais... beaucoup de choses me manquent oui.
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Nat : C ’est difficile de travailler à l ’étranger ?
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Houllier : C ’est très difficile de travailler à l ’étranger... c ’est très difficile déjà pour un entraîneur qui n ’est pas anglais de travailler en Angleterre... parce que l ’Angleterre est le pays qui a inventé le football ou presque... et donc c ’est très difficile d ’arriver et d ’imposer une certaine philosophie, un certain style.
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Nat : Est-ce que vous avez toujours été entraîneur ?
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Houllier : Non, j ’ai été professeur d ’anglais jusqu ’en 82. J ’ai d ’abord été joueur, ensuite j ’ai combiné mes activités de joueur et d ’étudiant. Ensuite, j ’ai été professeur, entraîneur joueur, entraîneur d ’un club d ’amateur, entraîneur d ’un club équivalent d ’un ’championship ’ et puis ensuite entraîneur en professionnel, en ’premiership ’ en France et ensuite de l ’équipe de France et ainsi de suite.
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Nat : Quel conseil vous pouvez peut-ĂŞtre donner pour apprendre une langue ?
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Houllier : Oh ! J ’en donnerais deux. La première, c ’est surtout de ne pas avoir de complexes... Euh ! Peu importe qu ’on connaisse cinq mille mots, si on en connaît cinq cents et qu ’on les utilise bien... ça suffit. Et puis, le deuxième élément, c ’est surtout de pratiquer et de répéter parce qu ’en fait, c ’est comme en football, il faut répéter pour gagner, il faut répéter et il faut travailler beaucoup et... je le répète mais il n ’y a que dans le dictionnaire que le mot succès vient avant le mot travail. |