6: Toutes Directions - Asking and Giving Directions
Savoir DireDemandez votre directionAsking the wayOù se trouve le quartier de la Petite France? Man : Où se trouve le quartier de la Petite France, s'il vous plaît? La première rue à gauche Woman : C'est la première rue à gauche. A droite Woman : Et au fond de la rue, c'est à droite. M. Viotti : Pardon, madame, où se trouve le quartier de la Petite France, s'il vous plaît? Mme. Boetsch : Vous prenez la rue en face là , ensuite c'est la première rue à gauche, vous allez tout droit et au fond de la rue, c'est à droite. M. Viotti : Et c'est loin d'ici? Mme. Boetsch : Oh, à deux minutes environ. M. Viotti : Merci, au revoir. Mme. Boetsch : Au revoir. InfosPour une adresse, le code postal commence par le chiffre du département - on le retrouve en dernier sur une plaque d'immatriculation.Savoir DireDemander où changer de l'argentAsking where you can change moneyEst-ce qu'il y a un bureau de change près d'ici? Man : Est-ce qu'il y a un bureau de change près d'ici? Tout droit Woman : Vous continuez tout droit. En face Woman : Le bureau de change est juste en face. M. Henri : Pardon, madame, est-ce qu'il y a un bureau de change près d'ici? Mme. Fetouchi : Un bureau de change ... Oui, attendez. Vous traversez le pont, juste après vous tournez à droite. Vous continuez tout droit et vous arrivez sur une petite place. Le bureau de change est juste en face. M. Henri : C'est loin d'ici? Mme. Fetouchi : Non, cinq minutes. M. Henri : Merci, madame. Au revoir. Mme. Fetouchi : Au revoir. Vous traversez le pont, juste après vous tournez à droite. Vous continuez tout droit, vous arrivez sur une petite place, le bureau de change est juste en face. RencontresPrendre le chemin du passéCommentary : Strasbourg a du caractère, ville située à la frontière allemande, elle n'a pas toujours été française. Les noms des rues, des enseignes, portent encore les traces de cette histoire. Strasbourg et l'Alsace, plusieurs fois annexées par l'Allemagne, ont jonglé longtemps entre deux nationalités. Raymond Bourgart, historien et écrivain alsacien, a vécu le dernier changement. En 1940, Strasbourg est devenue allemande, par conséquent tous les Alsaciens étaient citoyens allemands. Raymond Bourgart alors se trouvait en zone libre en France. Les autorités allemandes lui donnèrent, comme à tous les Alsaciens, la possibilité de rentrer en Alsace. Une décision pas facile à prendre. M. Bourgart : Strasbourgeois, j'aimais rentrer à Strasbourg. J'étais seul et isolé. J'aimais retrouver ma famille, n'est-ce pas? Il y avait la famille d'un côté, et il y a la patrie de l'autre, alors comment choisir? C'est ça. Commentary : Jamais Raymond Bourgart n'oubliera le jour où il retourna à Strasbourg, désormais transformée. Ce retour il le raconte dans son livre: Strasbourg Toujours. M. Bourgart (reads from his book) : 'Enfin Strasbourg.' ... J'ai fait la route en chemin de fer depuis Lyon jusqu'à Strasbourg, nous sommes rentrés en Alsace et nous voici donc. 'Enfin Strasbourg. Strasburg, Strasburg proclamaient les panneaux. Tous se séparèrent. Chacun avait hâte de rentrer. L'immense place de la gare était toujours la même mais la physionomie avait changé. Des oriflammes encore devant le pavillon du tourisme, de grands panneaux d'affichage couverts de slogans de propagande facile et primaire. Au fronton des hôtels, aux vitrines des boutiques et magasins ... partout des inscriptions, des enseignes avaient été modifiées. Il ne devait plus rester un seul mot, un seul prénom en langue française. Beau travail en perspective pour les entreprises de peinture.' Commentary : Le trajet de la gare à la maison prend peut-être dix minutes. Mais chaque pas résonne encore dans sa mémoire. M. Bourgart : Quand j'ai traversé le pont, je me suis arrêté ici et j'ai remarqué que la synagogue avait été incendiée. Et ça m'a donné un coup terrible, je sentais là que Strasbourg vraiment avait été occupée, qu'elle était devenue une ville nazie. Après le pont Kuss, j'ai longé la rue du 22 novembre. Le 22 novembre, c'était la date de l'entrée des troupes françaises à Strasbourg en 1918. Les Allemands, bien entendu, ont changé le nom de cette rue qui est devenue Strasse des 19 Juni, c'était la date d'entrée des troupes allemandes à Strasbourg en 1940. Commentary : Etranger dans sa ville natale, Raymond Bourgart est enfin arrivé chez lui. M. Bourgart : J'ai habité là , au numéro 10, j'y ai passé toute mon enfance. Je suis heureux d'ètre revenu. Commentary : Aujourd'hui les Alsaciens, étroitement liés à l'Allemagne, sont fiers de leur identité régionale encore très forte. Raymond Bourgart continue à parler alsacien, dialecte germanique, tout en se sentant cent pour cent français. Glossaire - GlossarySavoir EntendreA vous de trouver la réponse:Pour aller au parking, la cliente doit faire le tour de la place et prendre la dernière rue à droite. Après, est-ce qu'elle doit prendre la première à gauche ou la première à droite? Mme. Lapeyre : Excusez-moi, est-ce qu'il y a un parking dans l'hôtel? Receptionist : Non, nous n'avons pas de parking. Mais il y en a un juste derrière l'hôtel, au-dessus du marché couvert. Mme. Lapeyre : Comment fait-on pour y accéder? Receptionist : Vous êtes garée où? Mme. Lapeyre : Juste devant l'hôtel. Receptionist : Alors, vous faites le tour de la place, vous prenez la dernière rue à droite avant l'hôtel, ensuite la première à gauche et vous accédez directement au parking. Mme. Lapeyre : Merci. Receptionist : Je vous en prie, au revoir. Compris¸éé±è´Ç²Ô²õ±ð: C'est la première rue à gauche.InfosDans la plupart des grandes villes les rues sont lavées et les ordures ramassées tous les jours. A Paris il y a plus de 6,000 agents de la propreté.Savoir DireSe diriger dans la villeFinding your way around town Vous suivez les indications de l'aéroport Woman : Vous suivez les indications de l'aéroport de Blagnac. Vous arrivez à un rond-point Woman : Vous arrivez à un rond-point. Vous prenez la rocade Woman : Vous prenez la rocade. C'est la première sortie Woman : C'est la première sortie. Mme. Fournet : Allô. Mme. Lancina : Bonjour, madame, Michelle Lancina à l'appareil. J'ai rendez-vous demain avec Monsieur Lessage. Comment est-ce que je fais pour venir à vos bureaux? Mme. Fournet : Ah, bonjour Madame Lancina, vous êtes dans quel hôtel? Mme. Lancina : Là , je suis à Paris, mais je viens à Toulouse cet après-midi, je serai à l'hôtel Capoul, place Wilson. Mme. Fournet : Vous venez en voiture? Mme. Lancina : Oui. Mme. Fournet : Alors, d'abord, vous prenez les allées Jean Jaurès, au dernier feu, avant le canal, vous tournez à gauche et vous suivez les indications de l'aéroport de Blagnac. Vous arrivez à un rond-point, vous prenez la rocade et c'est la première sortie, ensuite c'est indiqué. De toute façon, je vais vous envoyer un plan par fax. Mme. Lancina : Parfait, très bien. Je vous remercie, à demain. Mme. Fournet : A demain, madame, au revoir. RencontresLes villes nouvelles du Moyen AgeCommentary : Jean-Louis Paulet, pilote amateur, architecte professionnel, intérêt particulier les villes bastides du sud-ouest. Les bastides sont les villes nouvelles du Moyen Age. Marketing, publicité, elles vendaient une image attrayante, avec des noms prestigieux: Grenade, Cordou. Ici Cologne. M. Paulet : La bastide est le résultat d'un contrat entre une autorité royale ou seigneuriale et une population, à qui l'on va de faire des facilités pour l'amener à s'implanter sur un terrain, et donc à valoriser ce terrain, soit par l'agriculture, soit par l'industrie du bois, soit aussi quelquefois pour assurer une défense contre des envahisseurs ou des puissances voisines. Commentary : On attirait le client avec des propositions alléchantes: exonération d'impôts, liberté de monter son affaire et s'auto²µÃ©°ù±ð°ù avec son propre conseil municipal. M. Paulet : C'est un petit peu ce qui a attiré les Irlandais à la conquête de l'Amérique. C'est de découvrir de nouveaux terrains, de pouvoir exercer une certaine autonomie et une certaine créativité, une capacité à s'affranchir finalement des tutelles existantes et à constituer un petit peu des colonies de pionniers. Donc nous sommes vraiment dans la conquête de l'ouest, même si, ici, nous sommes à l'ouest de Toulouse. Commentary : Activités politiques, commerciales, tout se passait sur la place: le centre du village. M. Paulet : La mesure à grains, elle va ²µÃ©°ù±ð°ù l'ensemble des rapports sociaux au sein de la bastide. Donc sous ce couvert vont se négocier régulièrement tous les mois ou toutes les semaines les produits et la richesse régénérés par la bastide. Ici nous aurons le conseil municipal qui se réunit et qui décide de la vie de la bastide, qui fait la justice, qui fixe les taxes et qui organise la paix dans la cité. Commentary : Autour de la place, le village s'inscrit dans une grille parfaite. On donnait à chaque personne une parcelle, correspondant à une arche, pour construire sa maison avec jardin à l'arrière. M. Paulet : L'innovation pour favoriser le peuplement, c'est de mettre tout le monde sur un pied d'égalité. On organise l'espace sur un plan romain, un damier régulier où chaque parcelle est égale. On donne à chacun le droit de ²µÃ©°ù±ð°ù son propre avenir, on donne donc la possibilité de ²µÃ©°ù±ð°ù les bourgs et donc on crée maintenant une nouvelle génération de bourgeois. Glossaire - GlossaryInfosFor information about Strasbourg during the war years:Archives de Strasbourg 8 Place de l'Hôpital 67000 Strasbourg Madame Lancina was phoning from: Hotel du Jeu de Paume 54 Rue St Louis en l'Ile 75004 Paris Hotel Capoul 13 Place Président Wilson 31000 Toulouse |